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Mange, Lis, Voyage
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3 septembre 2010

Les gens - P. Labro

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Pitch : Trois destins parallèles s'entrecroisent, trois vies dont le seul point commun est le manque d'amour : Maria, une jeune orpheline californienne d'une beauté rare, Caroline, une Parisienne trentenaire, enfin Marcus Marcus, célébrité de la télévision, mégalo et parano. Autour d'eux, vont graviter toutes sortes de gens : la femme de l'ambassadeur américain en France, une intraitable executive woman, un détective privé, une coach sans scrupule, des loups et des agneaux... Philippe Labro nous offre, de San Francisco jusqu'aux cercles de pouvoir parisien, une ronde étourdissante. Pour dresser de manière drôle, critique et profondément attachante, un portrait captivant de nos contemporains

Mon avis : P. Labro et moi, c'est une grande histoire. Elle a commencé il y a de cela au moins dix ans et elle ne s'est pas encore arrêtée. Aussi, lorsque LivrAddict m'a proposé de lire son dernier roman Les Gens, j'ai sauté sur l'occasion. On est en présence, dans ce livre, de trois destins, trois histoires de vies particulières. Maria, jeune femme déracinée, au pair aux EU, Caroline, trentenaire, vit la fin d'une histoire d'amour et, Marcus, est un animateur au plus haut de sa carrière ou du moins l'a été.

J'ai une tendresse particulière pour ce dernier personnage mais sans raison particulière. Un petit truc en plus qui fait qu'il me touche. Surement son besoin irrépressible d'attention, d'amour. C'est là finalement qu'est selon moi tout l'intérêt de ce livre. P. Labro, en faisant une critique acerbe de la société médiatique actuelle met en lumière tout l'individualisme qui la régit et sa principale conséquence : la solitude qui est finalement le point commun à tous.

Comme l'ensemble de l'oeuvre de cet écrivain prolixe, Les Gens se lit facilement, sans accroc ni halte nécessaire. On s'attache à l'un ou l'autre des personnages, on attend de voir ce qui va suivre et l'on est autant surpris que catastrophé, ému qu'énervé .. j'aime ce panel d'émotions que ce livre m'a fait connaître.

Enfin, pour y revenir, la critique des médias, des blogs est particulièrement bien amenée et il n'est pas vain de penser qu'elle n'est pas tout à fait à côté de la plaque. Internet a fait beaucoup de bien mais aussi beaucoup de mal et il y a fort à parier que c'est loin d'être fini. Si l'on est capable d'en faire un réseau d'échanges (pour ne citer que les blogs littéraires par ex), il n'est pas inintéressant de se demander jusqu'où l'envie et le besoin de faire parler de soi (ou de parler des autres) pourra amener notre société et c'est aussi à cela que répond P.Labro dans ce livre.

Merci à LivrAddict et Folio pour ce partenariat !

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Commentaires
S
J'ai beaucoup aimé ce livre, Philippe Labro est un auteur que j'affectionne tout particulièrement :)
S
Liyah > je l'ai prêté à une amie mais quand il me revient je te l'envoie si tu veux ?
L
J'aime beaucoup cet auteur bien que je n'ai pas lu beaucoup de livres de lui, mais pas mal sont dans ma PAL ! Celui-là me tente depuis que je l'ai vu en librairie !
L
une gentille blogueuse me l'a prêté, je vais donc bientôt le découvrir!
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