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16 mai 2013

Arrive un vagabond - Robert Goolrik

arrive_un_vagabond

Pitch :
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises - l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass. Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick nous offre, avec Arrive un vagabond, une plongée sensuelle et enivrante au coeur de la passion. Il y dépeint les membres d'une communauté face à une tragédie en marche. Des hommes et des femmes simples, qui se retrouvent partagés entre la terreur de ce qu'il va advenir de leur fils préféré et la fascination devant les événements qui écriront le souvenir de leur passage sur terre dans la poussière des siècles.

Mon avis : Le titre même m’a semblé particulièrement évocateur, prometteur. Comme un début de conte qui m’embarquerait dans une belle histoire avec des personnages attachants et une intrigue inquiétante (forcément, on parle de « vagabond » !).

 Charlie est ce vagabond qui arrive, un jour de 1948, à Brownsburd, avec deux valises. L’une pleine de couteaux, l’autre pleine d’argent. Rien de dangereux dans cette 1ère valise, il s’agit de son métier. Il se fait embaucher par le boucher du coin et, au fur et à mesure, fait son trou dans ce village qu’il finit par beaucoup apprécier. Tout comme ses habitants. Notamment Sam, ce petit bout d’homme avec lequel il nous une belle complicité et Sylvan, avec laquelle il entreprend une relation amoureuse.

 Tout aurait pu s’arrêter là. Mais on sent dès le départ qu’il y a bien plus qui nous attend. Une tragédie évidemment mais aussi une grande fresque humaniste. Car l’auteur ne fait rien de plus que raconter l’Homme comme il est. Avec ses défauts, ses faiblesses et ses qualités.

De beaux personnages quoique parfois difficiles à suivre et à trouver « réalistes ». Une lecture qui nous fait voyager et nous entraîne dans un univers tout à la fois sombre et attirant.

ELLE

 

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